CHAIMAA ELYACOUBI

TITRE

(En lettres capitales)

INFECTION URINAIRE DANS UNE UNITE DE NEPHROLOGIE PEDIATRIQUE A DAKAR : A PROPOS DE 59 CAS COLLIGES ENTRE JUIN 2008 A JUIN 2022

AUTEURS

(Indiquer dans l’ordre, le Nom et le Prénom du 1^er auteur, suivi de l’initiale du Prénom et du nom des Co-auteurs)

  Chaimaa Elyacoubi ,K Younoussa , A.A. Ndongo, , D Boiro ,  AA Faye, IE.Hwiri , M.Mokhtar ,ML Sarr ,  A ouattara , J Martin , M Gueye , A Sylla

ADRESSE

(Indiquer Hôpital, Service, Ville, Pays, email, téléphone.)

1.      Service de pédiatrie de l’hôpital Abass Ndao, Dakar, Sénégal, elyacoubichaimaa05@gmail.com 773492240

RESUME

Présentation

1.       Introduction

2.       Méthodes

3.       Résultats

4.       Conclusion

300 mots maximum

3 à 4 mots clés

Police Times News roman

Corps 12

Date limite de réception

15/06/2023

Dernière ligne

 Introduction :

L’infection urinaire (IU) représente l’une des infections bactériennes les plus fréquentes et potentiellement graves chez les nourrissons et les enfants. L’objectif de ce travail était de décrire les symptômes révélateurs et d’identifier les germes responsables d’IU chez l’enfant au Sénégal.

Méthodologie :

Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive menée dans l’unité de néphrologie pédiatrique du service de pédiatrie de l’hôpital Aristide Le Dantec entre mai 2008 et juin 2022. Etaient inclus tous les enfants présentant une IU confirmée par l’ECBU. Les données  statistiques étaient faites avec les logiciels Excel 2013 et Epi info7.2.2.6.

Résultats :

Durant la période d’étude, 22,95% (59/257) des ECBU réalisés était positif. La moyenne d’âge était de 7,13 ans avec sexe ratio de 1,68. Les symptômes étaient dominés par la fièvre 74 ,58% (44/59) suivie de la dysurie 47,46% (28/59) et de la douleur abdominale 38,98% (23/59). La CRP était positive chez 71,2% (42/59) et l’hyperleucocytose présente chez 18,6% (11/59). Une malformation urinaire était présente dans 32,2% (17/59)  dont (8%) était VUP des cas. E. coli était isolé dans 44,07 % (26/59) des cas, suivi de K. pneumoniae dans 18,64 % (11/59) et de Candida albicans dans 8,47 % (5/59). Les taux de résistance vis-à-vis des βlactamines étaient de 62,71% (37/59), des fluoroquinolones de 42,37% (25/59) et des sulfamides 30,50% (18/59). L’évolution était favorable dans 88 ,14% (52/59).

Conclusion :

L’IU révélait une malformation urinaire dans un tiers des cas en hospitalisation. E Coli était le germe le plus incriminé avec des niveaux de résistance élevés vis-à-vis des antibiotiques usuels d’où l’exigence d’un antibiogramme systématique en milieu de référence.

Mots clés : Escherichia coli, Antibiorésistance, Enfant, Sénégal